 ¡¿No te parece que exageraste un poco con el Feng Shui?!, le pregunté a Jorge Elía ante el fenomenal tamaño del estanque que veía apenas traspasaba el portón de entrada a su casa-taller. Surcos de agua se deslizaban entre piedras de color creando una suave melodía, un estrecho camino de madera invitaba a recorrer con pasos cortos la variada vegetación y peces de colores se movían entre plantas acuáticas que teñían la superficie con diferentes tonalidades de verde. Esos cuatro metros cuadrados de estanque tienen la virtud de sorprender al visitante y permitirle abandonar rápidamente el trajín de la calle para internarse en un ambiente distendido. Son el estímulo para que la mirada sensible preceda al pensamiento introduciéndonos en un mundo de sensaciones visuales.
En esa casa-taller, Jorge desplegó todos los secretos aprendidos de sus estudios de escenográfo en la Universidad del Salvador. Apenas se ingresa a la vivienda, fuertes colores resaltan sobre los muros y una pequeña ventana permite ver y escuchar otra caída de agua en un patio interior. Así como el agua y la luz son protagonistas del espacio exterior, el interior hace gala de la calidez de los libros y las pinturas. El escenógrafo dio paso al pintor.
Algunas obras anteriores junto a otras de su última producción se exhiben sobre las paredes de la casa provocando un enigmático atractivo. Están allí para ser observadas y que la mirada del contemplador intuya la esencia que les dio origen. Las obras poseen una estructura compositiva caracterizada por un diálogo de opuestos: lo lleno y lo vacío, lo atmosférico y lo planimétrico, la sucesión de bordes duros y blandos, los cálidos y fríos, la proporción y el sentido, la generación de ideas y palabras sobre la obra. Esto se produce porque los trabajos de Jorge Elía nacen de un pensamiento lateral a la pintura, concebido a partir del diseño digital. Bosquejar en la computadora le permite sostener un proceso mental que se rige por las proporciones de la sección áurea; así todo el recorrido previo al acto de pintar es básicamente racional, pero una vez inmerso en la pintura, ésta se vuelve intuitiva. La modalidad de trabajo queda al descubierto: entre el comienzo digital de la obra y su intervención plástica final, se instala la complementariedad. Una aplicación pictórica neutra enmarca las aberturas realizadas en el plano, a la vez que la pared sobre la que cuelga la obra adquiere importancia. Ese fondo pictórico se filtra por los agujeros completando el sentido de la imagen y permitiendo unir el trabajo del artista con el sentido estético del habitante de la casa.
Jorge Elia es un artista silencioso que elige apartarse del mundo cotidiano para vivir con sensibilidad la creación. Esta actitud lo lleva a formularse una pregunta recurrente ”¿Qué hay más allá de esto ?...“ encontrando la respuesta una y otra vez en sus pinturas.
Julio Sapollnik Lic. en Historia del Arte, Master en Cultura Argentina,
Becado por Fulbright Comission en el Museum of Modern Art, New York.
Jurado en importantes premios.
Fue Director del Palais de Glace y Curador de Exposiciones Especiales de la Biblioteca Nacional.
Crítico de arte en el periódico “Arte al Día”y en la revista “Arte al Límite” de Chile.
Conduce el programa “Cultura al Día” en el canal Metro y Radio Cultura. |
Ne penses-tu pas avoir un peu exagéré sur le Feng Shui ? demandai-je à Jorge Elía face au gigantesque bassin que j'aperçus juste après avoir franchi le porche de sa maison-atelier. De minces filets d'eau ruisselaient entre les pierres de couleur en créant une douce mélodie, une étroite passerelle de bois invitait à la promenade au milieu d'une végétation diverse et de poissons de couleur qui évoluaient entre des plantes aquatiques qui teignaient la surface de différentes tonalités de vert. Ces quatre mètres carrés de bassin avaient la particularité de surprendre le visiteur et de lui permettre d'abandonner rapidement l'agitation de la ville pour entrer dans une ambiance détendue. Ils sont l'élément déclencheur du regard sensible, condition nécessaire à la pensée, et nous introduisent dans un monde de sensations visuelles.
Dans cette maison-atelier, Jorge utilisait tous les secrets qu'il avait appris dans ses études de mise en scène à l'université du Salvador. À peine passée l'entrée de la maison, de vives couleurs frappaient l'œil, et une petite fenêtre laissait voir et entendre une chute d'eau dans un patio intérieur. De même que l'eau et la lumière étaient les acteurs de l'espace intérieur, l'intérieur exhibait fièrement la qualité des livres et des peintures. Le metteur en scène laissant la place au peintre.
Quelques unes de ses dernières œuvres, jointes à d'autres plus anciennes, étaient exposées aux murs de la maison, et l'ensemble générait un attrait mystérieux. L'objet de leur présence en ce lieu est le regard posé sur elles par le visiteur, qui doit susciter l'intuition de l'essence qui leur a donné naissance. Les œuvres sont de nature composite caractérisée par un dialogue des contraires : le vide et le plein, l'atmosphérique et le planimétrique, l'alternance des cadres durs et mous, les chauds et les froids, la proportion et le sens, la production d'idées et de commentaires de l'œuvre. Cela était possible car les travaux de Jorge Elía naissent d'une pensée parallèle à la peinture fondée sur le design numérique. Réaliser une ébauche sur ordinateur lui permet d'adopter un processus mental qui raisonne à partir des proportions de la section dorée. Ainsi, tout le cheminement artistique antérieur à l'acte de peindre est fondamentalement rationnel, mais une fois immergé dans la peinture, celle-ci devient intuitive. Le procédé est donc transparent : une complémentarité s'installe entre les débuts numériques de son œuvre et son intervention plastique finale. Une couche picturale neutre encadre les ouvertures réalisées dans le plan, à mesure que le mur sur lequel est suspendu l'œuvre acquiert de l'importance. Ce fond pictural transparait par les vides laissés entre les œuvres, complétant la sensation de l'image et permettant d'établir un lien avec le sens esthétique de l'habitant de la maison.
Jorge Elía est un artiste silencieux qui a choisi de rester à l'écart du monde pour vivre la création avec sensibilité. Cette attitude le pousse à se poser cette question récurrente : qu'y a-t-il au-delà de tout ceci ? Il trouve la réponse dans chacun de ses tableaux, encore et encore.
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 ... Le opere di Jorge Elia hanno una struttura compositiva caratterizzata da un dialogo degli opposti: Il pieno e vuoto, come atmosferico e il layout, la successione di hard e soft bordi, caldo e freddo, la proporzione e un certo senso, le generazione di idee e le parole sul lavoro. Ciò si verifica perché il suo lavoro è nato di un pensiero laterale alla pittura, progerrato da disegno digitale. Disegnare al computer ti consente di sostenere un processo mentale che è disciplinata dalle proporzioni della sezione aurea, in modo tutto il percorso prima di agire di pittura è fondamentalmente sana, ma una volta immersi in pittura, diventa intuitiva, il tipo di lavoro è esposto: Tra l'inizio del lavoro digitale e il suo discorso finale di plastica, è stata installata la complementarità. Una domanda pittorica neutrale incorniciato aperture nel piano, mentre il muro su cui si blocca il lavoro diventa importante. Questo pittorica è filtrata attraverso i buchi di completare il significato delle immagini e consentendo unire il lavoro dell'artista del senso estetico abitante della casa.
Jorge Elia è un tranquillo artista che sceglie di discostarsi dal mondo quotidiano di vivere con la consapevolezza creazione. Questo atteggiamento porta ad un quesito formulato ricorrenti "Che ne è al di là di questo ? ... " trovare la risposta più e più volte nei suoi dipinti. (Julio Sapollnik)
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“Doesn't it seem that you over-exaggerated a bit with the Feng Shui?!”, I asked Jorge Elía standing before the phenomenal size of the tank that I was looking at having barely passed through the front door of his home/studio. Channels of water dribbled between colored stones creating a soft melody, a narrow wooden path invited the varied vegetation to travel with short strides and colored fish moved amongst the aquatic plants that dyed the surface with various green-hues. Those four cubic meters of tank have the virtue of surprising the visitor and permitting him/her to quickly abandon the hustle and bustle of the street and check into a vast environment. They are a stimulus that the sensitive glance might precede thought, introducing us to a world of visual sensation.
In this home/studio, Jorge let loose all of the secrets learned in his studies of Set Design at the University of Salvador. Upon barely entering the home, vivid colors jump out of the murals and a tiny window allows one to see and hear another waterfall in the inside patio. Just as water and light are the centerpieces of the exterior space, the interior shines from the warmth of the books and paintings. The set designer yields to the painter.
Some previous pieces as well as some more recent ones are exhibited on the walls of the house, provoking an enigmatic charm. They are there to be observed that the viewer might contemplate the essence that gave it life. The pieces possess a composite structure characterized by a discourse of opposites: the full and the empty, the atmospheric and the two-dimensional, the succession of hard and soft borders, some warm and others cold, proportion and feeling, the creation of ideas and words on the piece. This is achieved because the works of Jorge Elia are born from an indirect thinking with respect to painting, conceived from digital design. Sketching by computer permits him to sustain a mental process that is guided by the proportions of the golden ratio; in this way all of the preparation before the act of painting is essentially rational, but once immersed in the painting, becomes intuitive. The technique of the work is left exposed: between the digital beginnings of the piece and its final modeling, the complementary effect is achieved. A neutral pictorial application frames the cracks worked onto the surface, at the same time that the wall upon which the piece hangs acquires importance. The pictorial background is filtered through the holes completing the effect of the image and letting the artist's works unite with the aesthetic sensibility of the inhabitant.
Jorge Elia is a quiet artist who chooses to separate himself from the everyday world in order to live intimately with this creation. This attitude leads him to ask the reoccurring question “What is there beyond all of this?” finding the answer once and again in his paintings.
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Jorge D'Elia me han puesto por
